En mai 2003, le pasteur Marc Subilia, alors membre de l’ACAT-Suisse depuis des années, présente l’action de l’ACAT au « PHARE-OUEST », un groupe de jeunes chrétiens du Sud-Ouest lausannois. À ce groupe qui se réunit régulièrement en soirée pour des échanges, des sorties, des repas et d’autres moments de partage, Marc propose de s’engager pour défendre les droits humains en reprenant les actions proposées par l’ACAT-Suisse (et occasionnellement par d’autres ONG comme Amnesty). Très motivés, les jeunes de ce groupe décident de consacrer la première partie de certaines soirées à signer des lettres et des pétitions pour défendre des victimes de violations des droits humains, et à prier pour ces personnes.
Particulièrement touchés par cet engagement, certains jeunes souhaitent bientôt que les actions ACAT fassent l’objet de soirées à part entière. C’est ainsi que naissent des rencontres ACAT à proprement parler, qui ressemblent à celles que nous proposons aujourd’hui. Dès ces premières rencontres, la nécessité de se tourner vers Dieu et de s’appuyer sur la Bible pour trouver la force de s’engager s’impose comme une évidence. Les rencontres comportent donc toujours des moments consacrés à la louange, à la lecture de la Parole et à la prière, et des moments consacrés à l’information et à l’action (signature de lettres et de pétitions).
Ces rencontres ACAT se poursuivent au fil du temps et survivent à l’extinction du groupe « PHARE-OUEST », même si avec les années, plusieurs membres s’éloignent suite à un déménagement, à la fondation d’une famille ou autre. Inversement, quelques personnes rejoignent le groupe après avoir entendu parler de ces rencontres ACAT, les seules organisées dans la région. Jusqu’en 2014, le groupe se réunit 4 ou 5 fois par année, toujours selon le même principe.