MAROC — Les 14 et 15 janvier, Claude Mangin-Asfari a enfin pu rendre visite à son mari Naâma, détenu à la prison de Kenitra, dans la région de Rabat. Cette ouverture témoigne d’une évolution positive sur la question des prisonniers sahraouis au Maroc.
Cette décision a été accueillie «comme un signe d’apaisement» par Naâma Asfari, espérant qu’elle soit la première étape vers le respect des droits des détenus sahraoui.
Cette reprise des visites fait suite à une intense campagne menée par Claude Mangin-Asfari depuis l’interdiction qui lui avait été faite en octobre 2016 de pénétrer sur le territoire marocain. Pendant 30 jours, elle avait également mené une grève de la faim pour protester contre cette interdiction, n’arrêtant qu’après avoir obtenu l’engagement du gouvernement français de mener une médiation avec les autorités marocaines sur la reprise des visites. L’engagement de l’État français et le changement de position du Royaume marocain sont le signe que la mobilisation sur le cas de Naâma Asfari et de ses co-détenus porte ses fruits.
Source : ACAT-France
Nous suivons le cas de Naâma Asfari depuis mars 2016