Abdolfattah Soltani a obtenu un droit de sortie de la prison d’Evin à Téhéran pour participer aux funérailles d’une de ses filles, décédée d’une crise cardiaque le 3 août 2018, et assister à la cérémonie de deuil qui les ont précédées. La durée de ce « congé » n’a pas été précisée.
Son avocat en a appelé au président Rohani pour exiger la libération de son client. M. Soltani remplit en principe les conditions pour une libération conditionnelle, mais son dossier est bloqué par le Service des renseignements, qui opère sous les ordres du président Rohani.
M. Soltani purge une peine de 13 ans d’emprisonnement sur la base de fausses accusations d’atteintes à la sécurité nationale, alors qu’il n’a fait qu’exercer son métier de défenseur des droits humains.
Source : ACAT-Suisse
Nous suivons le cas d’Abdolfattah Soltani depuis juillet 2016.